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Saint Antioche

Selon la tradition, Antioche naquit à la fin du Ier siècle apr. J.-C. en Mauritanie, jadis annexée à l’Empire Romain. Avec lui, sa mère Rosa et son frère Platano, de confession chrétienne. Eduqué au christianisme, selon une source du XVIIIe siècle (Vita, Invenzione e Miracoli del glorioso Martire Sant'Antioco detto volgarmente Sulcitano de Tommaso Napoli), Antioche étudia la médecine et appliqua ses connaissances sans en tirer aucun profit. L’empereur Hadrien, qui se trouvait en Afrique, apprit de ses gestes. Il fut conduit devant le souverain et torturé, car accusé de conspiration contre l’empire. Antioche affronta courageusement chaque épreuve et fut exilé. Il fut abandonné dans les plages de l’île de Sulcis, en Sardaigne, où il mourut dans une grotte, lorsqu’il attendait d’être enlevé et conduit à Cagliari. Sur le lieu de sa mort, fut dressé le premier édifice qui compte parmi les complexes monumentaux les plus importants de la Sardaigne, qui prit le nom de Sant’Antioco de Sulcis. Au même martyr est aussi intitulée la merveilleuse cathédrale romane de Sant’Antioco de Bisarcio, aux portes d’Ozieri.